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Le : 02/06/2008 16:30
POUR ANDRE TRIVES
merci pour ce message des retrouvailles a ROGNES
merci de nous faire participer avec autant de chaleur en lisant j'avais l'impression d'être près de vous a ROGNES si DIEU le veut ça seras pour l'annee prochaine merci et continuer a nous enchantes andree
merci pour ce message des retrouvailles a ROGNES
merci de nous faire participer avec autant de chaleur en lisant j'avais l'impression d'être près de vous a ROGNES si DIEU le veut ça seras pour l'annee prochaine merci et continuer a nous enchantes andree
Le : 02/06/2008 16:09
ILS ETAIENT TOUS LA...
Hier 1° juin 2008, dès l'aube on vit s'amonceler anormalement de nombreux nuages menaçants à l'aplomb des platanes centenaires du Grand St Jean à Aix en Provence. Par cumulo-nimbus entiers ils avaient tenu à être présents à l'évènement devenu planétaire de leurs enfants nés à Bab el Oued comme eux-mêmes: ils n'auraient pour rien au monde voulu manquer la réunion annuelle de la fraternité du quartier de leur d'enfance. Une affection fraternelle de 178 ans mériterait à coup sûr de figurer dans le livre des records. Leur arrivée en nombre obstruât pour quelques temps le soleil emmêlé dans sa timidité. Les embouteillages assombrirent le ciel devenu maussade et un manque de place de stationnement contrariât l'enthousiasme de certains, seule la vue plongeante et imprenable leur faisait dire:" de là, je ne pourrais pas louper l'arrivée des miens". Le branle-bas de ces retrouvailles les avait fait se lever tôt, ils avaient hâte de se rencontrer eux aussi: familles, amis, voisins de l'immeuble et de la rue qui nous avaient quittés. Leur joie et leur excitation indescriptible de petit garçon devant un jouet de Noël leur faisait répéter:" Ensemble, elle était belle la vie chez nous."
Dans l'humidité ambiante, ils attendaient avec impatience de percevoir leur descendance sans être certain de les reconnaître. Le foulard et la casquette ne faisant plus partie de leur habillement, ils se réchauffaient en riant à gorge déployée en se rappelant les derbys de foot entre l'ASSE et le Mouloudia, entre le Gallia et le Red Star. Il faut préciser que parmi eux il y avait Marcel SALVA, Louis LANDI et bien d'autres champions qui avaient écrit les pages de gloire du foot de notre quartier. Puis les voitures arrivèrent en un flot ininterrompu jusqu'à perte de vue, de là-haut c'était impressionnant: par assauts successifs on les voyait s'étreindre à tour de bras dans la joie et les pleurs, ils se reconnaissaient après un moment d'hésitation et pointant un index accusateur, ils criaient:" Ooouuuiii, t'y es le fils de la concierge, ça fait 46 ans qu'on s'est pas vu, t'y as pas changé." C'était du délire, de l'indicible, du Bab el Oued, quoi !
Avec le soleil qui jouait à cache-cache et cette foule bigarrée qui s'agitait dans tous les sens, c'était pas évident pour nos anciens de retrouver les visages familiers atteints de calvitie ou de cheveux tous blanchis. Malgré l'émotion, ils avaient recours à la méthodologie du pifomètre: " C'est lui, c'est mon fils, il parle toujours avec les mains", " Je suis sûr que c'est lui, il a toujours crié en parlant, il voulait toujours avoir raison", " C'est pas possible comme il a grossi", " ça alors, la fille Bérenguer elle a fini par lui mettre le grappin dessus", " Regardes, celle là avec le couffin et la glacière, c'est ma fille et mes petits enfants, je suppose ! "
Au même moment l'encombrement de la circulation sur terre était aussi noir que là-haut, l'émotion des retrouvailles aussi émouvante sous les platanes que sur le promontoire vaporeux, on pleurait de partout: c'est à ce moment précis que des gouttes de pluie arrosèrent la campagne, soulevant pour un court instant l'affolement de leur progéniture. Il n'est de secret pour personne que la pluie a toujours gâché la fête, alors nos regrettés parents comprirent qu'il fallait vite rentrer pour ne pas ternir les réjouissances; eux aussi en leur temps avait fustigé et dédaigné les nuages et la pluie. Aussi, c'est la gorge étranglée de sanglots, le coeur silencieux de tristesse qu'ils résolurent de se quitter en se promettant de revenir l'an prochain pour retrouver ceux à qui ils avaient donné la vie. Mais cette fois-ci ils feront en sorte de trouver des véhicules moins contraignants: des nuages sans pluie pour rester plus longtemps. Comme un seul homme ils s'installèrent douillettement dans leur transport en suspension et s'en retournèrent là où d'ordinaire ils rêposent en paix. Momo et Lyas saluèrent Rolland ABISSEROUR et partir les derniers en direction des étoiles qui brillent sur les hauteurs de Bab el Oued.
Le soleil désormais participait à la liesse, on se pourléchait d'envie à la vue des pâtisseries aux amandes dégoulinant de miel, une colonne de fumée alléchante provoquait les appétits gloutons autour du brasero de merguez, le chant des Africains repris en coeur par la foule dressait une chair de poule collective, Franck, l'animateur fidèle, redonnait des joies endiablées sur la piste aux souvenirs avec des airs populaires,la fête battait son plein. Le président de l'ABEO Raymond PALOMBA pouvait être fier avec toute son équipe de bénévoles pour cette grande journée de communion amicale et fraternelle autour de ce mot magique: BAB EL OUED.
Que la vie perdure et s'écoule lentement, mais que cette réunion annuelle des enfants de Bab el Oued revienne vite, très, très vite...
Hier 1° juin 2008, dès l'aube on vit s'amonceler anormalement de nombreux nuages menaçants à l'aplomb des platanes centenaires du Grand St Jean à Aix en Provence. Par cumulo-nimbus entiers ils avaient tenu à être présents à l'évènement devenu planétaire de leurs enfants nés à Bab el Oued comme eux-mêmes: ils n'auraient pour rien au monde voulu manquer la réunion annuelle de la fraternité du quartier de leur d'enfance. Une affection fraternelle de 178 ans mériterait à coup sûr de figurer dans le livre des records. Leur arrivée en nombre obstruât pour quelques temps le soleil emmêlé dans sa timidité. Les embouteillages assombrirent le ciel devenu maussade et un manque de place de stationnement contrariât l'enthousiasme de certains, seule la vue plongeante et imprenable leur faisait dire:" de là, je ne pourrais pas louper l'arrivée des miens". Le branle-bas de ces retrouvailles les avait fait se lever tôt, ils avaient hâte de se rencontrer eux aussi: familles, amis, voisins de l'immeuble et de la rue qui nous avaient quittés. Leur joie et leur excitation indescriptible de petit garçon devant un jouet de Noël leur faisait répéter:" Ensemble, elle était belle la vie chez nous."
Dans l'humidité ambiante, ils attendaient avec impatience de percevoir leur descendance sans être certain de les reconnaître. Le foulard et la casquette ne faisant plus partie de leur habillement, ils se réchauffaient en riant à gorge déployée en se rappelant les derbys de foot entre l'ASSE et le Mouloudia, entre le Gallia et le Red Star. Il faut préciser que parmi eux il y avait Marcel SALVA, Louis LANDI et bien d'autres champions qui avaient écrit les pages de gloire du foot de notre quartier. Puis les voitures arrivèrent en un flot ininterrompu jusqu'à perte de vue, de là-haut c'était impressionnant: par assauts successifs on les voyait s'étreindre à tour de bras dans la joie et les pleurs, ils se reconnaissaient après un moment d'hésitation et pointant un index accusateur, ils criaient:" Ooouuuiii, t'y es le fils de la concierge, ça fait 46 ans qu'on s'est pas vu, t'y as pas changé." C'était du délire, de l'indicible, du Bab el Oued, quoi !
Avec le soleil qui jouait à cache-cache et cette foule bigarrée qui s'agitait dans tous les sens, c'était pas évident pour nos anciens de retrouver les visages familiers atteints de calvitie ou de cheveux tous blanchis. Malgré l'émotion, ils avaient recours à la méthodologie du pifomètre: " C'est lui, c'est mon fils, il parle toujours avec les mains", " Je suis sûr que c'est lui, il a toujours crié en parlant, il voulait toujours avoir raison", " C'est pas possible comme il a grossi", " ça alors, la fille Bérenguer elle a fini par lui mettre le grappin dessus", " Regardes, celle là avec le couffin et la glacière, c'est ma fille et mes petits enfants, je suppose ! "
Au même moment l'encombrement de la circulation sur terre était aussi noir que là-haut, l'émotion des retrouvailles aussi émouvante sous les platanes que sur le promontoire vaporeux, on pleurait de partout: c'est à ce moment précis que des gouttes de pluie arrosèrent la campagne, soulevant pour un court instant l'affolement de leur progéniture. Il n'est de secret pour personne que la pluie a toujours gâché la fête, alors nos regrettés parents comprirent qu'il fallait vite rentrer pour ne pas ternir les réjouissances; eux aussi en leur temps avait fustigé et dédaigné les nuages et la pluie. Aussi, c'est la gorge étranglée de sanglots, le coeur silencieux de tristesse qu'ils résolurent de se quitter en se promettant de revenir l'an prochain pour retrouver ceux à qui ils avaient donné la vie. Mais cette fois-ci ils feront en sorte de trouver des véhicules moins contraignants: des nuages sans pluie pour rester plus longtemps. Comme un seul homme ils s'installèrent douillettement dans leur transport en suspension et s'en retournèrent là où d'ordinaire ils rêposent en paix. Momo et Lyas saluèrent Rolland ABISSEROUR et partir les derniers en direction des étoiles qui brillent sur les hauteurs de Bab el Oued.
Le soleil désormais participait à la liesse, on se pourléchait d'envie à la vue des pâtisseries aux amandes dégoulinant de miel, une colonne de fumée alléchante provoquait les appétits gloutons autour du brasero de merguez, le chant des Africains repris en coeur par la foule dressait une chair de poule collective, Franck, l'animateur fidèle, redonnait des joies endiablées sur la piste aux souvenirs avec des airs populaires,la fête battait son plein. Le président de l'ABEO Raymond PALOMBA pouvait être fier avec toute son équipe de bénévoles pour cette grande journée de communion amicale et fraternelle autour de ce mot magique: BAB EL OUED.
Que la vie perdure et s'écoule lentement, mais que cette réunion annuelle des enfants de Bab el Oued revienne vite, très, très vite...
Le : 02/06/2008 15:07
pour clairette
Salut clairette,comme chaque année ça été un plaisir de te voir et cette année encore plus puisque nous avons retrouvé d'autres filles que nous n'avions pas revu depuis presque 50 ans.Je ne t'ai plus trouvée pour te dire ''au revoir'' et prendre ta nouvelle adresse E.mail.Donc j'attends que tu me la donnes et je t'écrirais directement.Merci A TOUS pour la merveilleuse journée que nous avons passé.A bientôt.
Salut clairette,comme chaque année ça été un plaisir de te voir et cette année encore plus puisque nous avons retrouvé d'autres filles que nous n'avions pas revu depuis presque 50 ans.Je ne t'ai plus trouvée pour te dire ''au revoir'' et prendre ta nouvelle adresse E.mail.Donc j'attends que tu me la donnes et je t'écrirais directement.Merci A TOUS pour la merveilleuse journée que nous avons passé.A bientôt.
Le : 02/06/2008 15:00
Bravo à l'ABEO
grace à dieu et notre dame d'afrique, hier nous avons pû tous nous retrouver à rognes, tout était parfait...
les enfants de la cité des vieux moulins étaient nombreux, nous avons été très très contents de nous retrouver, je n'avais pas revu certains amis (e) depuis notre départ de notre pays.
merci à jacky pérez d'avoir monté le barnum et pour sa bonne humeur inégalable...... Madame PEREZ était là pour honorer toute notre cité..
elle avait la place d'honneur.
j'ai fait la connaissance de monique baldacchino, cela m'a fait plaisir. j'aurais bien aimé connaitre d'autres personnes que je connais à travers ce site mais la journée est passée bien vite.....
merci à christian également.
l'hymne de l'ABEO en napolitain, merveilleux !!!!!
grace à dieu et notre dame d'afrique, hier nous avons pû tous nous retrouver à rognes, tout était parfait...
les enfants de la cité des vieux moulins étaient nombreux, nous avons été très très contents de nous retrouver, je n'avais pas revu certains amis (e) depuis notre départ de notre pays.
merci à jacky pérez d'avoir monté le barnum et pour sa bonne humeur inégalable...... Madame PEREZ était là pour honorer toute notre cité..
elle avait la place d'honneur.
j'ai fait la connaissance de monique baldacchino, cela m'a fait plaisir. j'aurais bien aimé connaitre d'autres personnes que je connais à travers ce site mais la journée est passée bien vite.....
merci à christian également.
l'hymne de l'ABEO en napolitain, merveilleux !!!!!
Le : 02/06/2008 14:07
Bonjour à toutes et tous
Rognes comme toujours est une vraie réussite. Nous avons eu quelques gouttes pour arroser les belles plantes que nous sommes (MDR). Puis le soleil est revenu jusqu'au soir pour sécher nos pleurs de se quitter.J'ai revu avec une grande joie mon ami d'enfance après 48 ans, ainsi que son frère et leurs épouses.
Je vais mettre des photos sur le blog, j'attends les photos que mon ami a pris en fin de soirée. Il y a de nouvelles photos.
christiane-bernard.skyrock.com
Je souhaite que dimanche prochain nous aurons meilleur temps, sinon le même pour USEZ qui a été inondé, au point d'interdiction de boire l'eau du robinet.
Je plainds les BONOIS et les ORANAIS qui faisaient leur rassemblement.
J'ai enfin fait la connaissance de notre ami Mohammed BOUCHENAFA, de son épouse et de sa fille. Tous très gentilles. J'espère qu'ils auront fait bonne route pour leur retour en bretagne.
Amicalement et la bise à ceux qui me connaissent.
Christiane
Rognes comme toujours est une vraie réussite. Nous avons eu quelques gouttes pour arroser les belles plantes que nous sommes (MDR). Puis le soleil est revenu jusqu'au soir pour sécher nos pleurs de se quitter.J'ai revu avec une grande joie mon ami d'enfance après 48 ans, ainsi que son frère et leurs épouses.
Je vais mettre des photos sur le blog, j'attends les photos que mon ami a pris en fin de soirée. Il y a de nouvelles photos.
christiane-bernard.skyrock.com
Je souhaite que dimanche prochain nous aurons meilleur temps, sinon le même pour USEZ qui a été inondé, au point d'interdiction de boire l'eau du robinet.
Je plainds les BONOIS et les ORANAIS qui faisaient leur rassemblement.
J'ai enfin fait la connaissance de notre ami Mohammed BOUCHENAFA, de son épouse et de sa fille. Tous très gentilles. J'espère qu'ils auront fait bonne route pour leur retour en bretagne.
Amicalement et la bise à ceux qui me connaissent.
Christiane
Le : 02/06/2008 13:38
merci , et merci encore à l'abeo et à celles et ceux volontaires , qui par leurs devouement,accueil , gentillesse...ont permis une fois de plus que cette journée soit memorable dans le coeur de chacun de nous hier à rognes.merci à christian qui toujours aussi gentil, a su faire grace à son site que des centaines d'autres enfants du quartier aient pu se retrouver. à mes copains es et amis es que j'ai eu la chance de revoir, pour certains apres 46ans je veux vous dire la joie qui m'etreint, le bonheur incommensurable qui m'habite ...combien pour moi cette journée fut belle, par certains instants "furtive et magique" ,à vous toutes, et tous ,merci pour toutes ces joies à bientot . benjamin
Le : 02/06/2008 12:40
Bonjour à vous tous qui etiez hier à Rognes, quelle belle journée remplie d'émotions et bonne humeur , j'ai revue d'anciens Amis et Voisins de la Rue Franklin et d'ailleurs, bravo à l'ABEO pour cette superbe Organisation, il y avait beaucoup de chaleur, de la joie dans nos Coeur et du rire sans modération, bravo pour ces retrouvailles et merçi Christian à bientot amitiées etoile *
Le : 02/06/2008 11:41
Bravo pour la belle journée d'hier...Tout était parfait et mes félicitations à Christian et à tous les organisateurs pour cette magnifique journée pleine d'émotion et de nostalgie....
J'ai revu avec plaisir d'anciens amis et puis les amis des sites...
Il faudra attendre 1 an pour se rencontrer à nouveau...
Nous avons chanté "les Africains" avec une très grande émotion et toujours autant de ferveur...
Merci à tous et bonne journée. Hier, nous avons apprécié le temps car NDA nous a envoyé quelques rayons de soleil malgré tout..
A bientôt...
J'ai revu avec plaisir d'anciens amis et puis les amis des sites...
Il faudra attendre 1 an pour se rencontrer à nouveau...
Nous avons chanté "les Africains" avec une très grande émotion et toujours autant de ferveur...
Merci à tous et bonne journée. Hier, nous avons apprécié le temps car NDA nous a envoyé quelques rayons de soleil malgré tout..
A bientôt...
Le : 02/06/2008 11:05
Felicitations aux organisateurs de la journée d'hier. Un grand merci à Christian grace à qui nous avons pu retrouver nos amis d'enfance ou de jeunesse. C'etait une journée mémorable, pleine d'emotion. Chaque année nous retrouvons d'autres visages et c'est toujours un grand bonheur. Meme le temps etait avec nous!J'ai toutefois regretté l'absence de certains comme Claude, Huguette, Alain, Giselle...Espérons nous retrouver encore plus nombreux l'an prochain. Inch'Allah...Amities à tous et bisous à certains...