pied noir

Né à Bab El Oued - 1948 - ALGER

 

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De : max guedjEnvoyer un mail

Le : 23/11/2008 19:34

Fatiha,

Non, vous n'avez pas rêvé. La bataille de fleurs dont vous gardez un souvenir si vif, que vous décrivez si joliement, a bien été une réalité , de même que la braderie. J'ajoute - à ce qui pourrait devenir une liste des Mirabilia "en Alger il y a cinquante ans (et quelques!!!) - "la distribution des prix au Lycée Bugeaud, avec ses spahis et sa fanfare (de l'armée de l'air? au secours!!), la flotte alliée dans le port aux lendemains du 8 novembre 42, sous ses centaines de dirigeables étincelants... J'arrête...Vous souhaite mille plaisirs de mémoire.

 

De : FATIHAEnvoyer un mail

Le : 23/11/2008 17:38

Bonjour à tous,

Aujourd'hui j'en appelle à la mémoire. Comme André j'ai vécu un flash back assez étonnant. Lors d'un séjour à Nice où j'ai assisté au carnaval que cette ville organise, je me suis retrouvée en quelques secondes replongée dans les années 50, près du Square Bresson à Alger. Avec les yeux émerveillés d'une enfant, je contemplais un même défilé de chars très fleuris, les mêmes belles jeunes filles souriantes qui jetaient aux familles amassaient le long des trottoirs des fleurs très odorantes de chez nous.

Cette magnifique féérie, accompagnée par les bravos des passants et d'une musique très entrainante, partait de Bab El Oued jusqu'à la Grande Poste, en passant bien sûr par le Square Bresson. Cette féérie on l'appelait "la Bataille des Fleurs". Moi, je l'ai bien vécu dans mon enfance. Malheureusement, quand j'en parle maintenant, à part ma famille proche et quelques rares connaissances, personne ne s'en souvient. J'espère que je n'ai pas rêvé.

Pour compléter l'hommage aux commerçants de l'époque, une autre grande manifestation avait lieu à Alger, si j'ai bonne mémoire en juin, on l'appelait celle là "la braderie". Toutes les grandes artères, de Bab El Oued à la Grande Poste, étaient animées. Que d'étals collaient les uns aux autres pour former un long cortège avec tous les magasins ouverts pendant tout un week end. Là, je laisse le soin à André, s'il le veut bien, qui la relatera bien mieux que moi.

 

De : marie-jeanneEnvoyer un mail

Le : 22/11/2008 20:14

Merci à Stanislas pour le bleu de méthylène pour les manifestations. Après tant d'années, je me posais la question si j'avais bien vécu le moment où les canons des garde-mobiles arrosaient les manifestants, encore merci de conforter ma mémoire !

 

De : Perez Linda LechadoEnvoyer un mail

Le : 22/11/2008 19:17

Andre Trives,
Continuez de nous faire rever et de nous promener a travers vos ecrits je suis chez nous, que c etait beau et comme c etait bon.
AAAAAAAAAh!!!!! heureusement qu il y a ce site, merci Christian et continuez tous a ecrire et dire toutes nos belles choses de la bas.
Linda de la cite des Vieux Moulin

 

De : josette bonhoureEnvoyer un mail

Le : 22/11/2008 17:59

boujour christian ,comment allez vous?
un tres grand merci pour avoir mis la photo sur le site.
j aimera savoir comment faire pour retrouver d'anciennes amis.
voila bonne continuation a vous en vous remierciant, a bientot...

 

De : Concert franck GARGIULOEnvoyer un mail

Le : 22/11/2008 13:27


 

De : StanislasEnvoyer un mail

Le : 22/11/2008 13:21

On ne peut se souvenir de l'Algérie, sans effectivement parler du poisson (comme le fait si bien André Trivès) car en dehors du fait qu'il constituait une grande partie de notre alimentation (surtout quand on a un père dont la passion était la pêche)mais leurs noms servaient également à nommer quelqu'un, surtout de manière péjorative ( réyar la tête de bogue qu'il a, elle est mègue comme une allatch, oh! gros yeux...). Il faudrait ajouter dans la galerie citée par Trivès, le pageot, la bonite, le pagre, le chien de mer et l'ombrine (pendant longtemps j'ai d'ailleurs cru qu'il y avait les zombrines et une nombrine).
Et le bromitche pour lequel Doudou l'épicier de la rue Wempfen donnait les vieux camemberts plus que faits mais que Jacqueline (notre cousine germaine, Michel) mangeait en cachette au désespoir de ma mère.
Quant au bleu de méthylène, il me semble que les gardes-mobiles s'en servaient également pour les canons à eau dans les manifestations et reconnaître ainsi ceux qui y avaient participé.

Ah! ça fait du bien, un bol d'air marin. Bonne journée.

 

De : André TRIVESEnvoyer un mail

Le : 22/11/2008 11:20

Effectivement il s'agit bien du sulfate de cuivre. Merci d'aider au rappel des us et coutume ainsi que de la langue du peuple de Bab el Oued d'avant 1962 en voie de disparition.

 

De : LANGLOIS Alfred 'FreddyEnvoyer un mail

Le : 22/11/2008 09:41

Bonjour à tous
Concernant les deux derniers messages, je crois que le bleu de methyléne servait à soigner les angines et autres maux de gorges, par application de badigeons.........bien désagréables.
Ceci dit : BRAVO à A. TRIVES .....que de souvenirs.
D'

 

De : michel suchEnvoyer un mail

Le : 22/11/2008 01:12

à André Trivés... Je crois que c'étaient des débris de sulfate de cuivre qui nous aidaient à sortir ces vers des rochers à fleur d'eau... Les pastilles de bleu de méthylène avaient un autre effet et nous les achetions dans les magasins de farce et attrapes... Merci pour ce voyage. Mon dernier roseau, je ne l'ai pas cassé après ce dernier été... J'y pense souvent, comme à ma pastéra baptisée "Saint Vincent" en l'honneur de mon grand père maltais. Cette pastéra que j'ai vue se construire devant le magasin de Monsieur Liguori que nous appelions Bayork (tant pis pour l'aurtograffe)qui lui était pécheur et que j'aimais regarder réparer son trois mails les après midi pendant que les copains jouaient au foot sur la placette... Mon Empire pour un blaouette... Je crois que c'est Chèque S'Pire qui l'a écrit...
Michel

 

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