Né à Bab El Oued - 1948 - ALGER

Effectivement, l'acteur comique était bien Smaïn Yassine". Ces films égyptiens du samedi après midi, nous ne les rations pour rien au monde. D'ailleurs c'est là qu'ont débuté Omar Charif et Dalida qui avaient fait une brève apparition avant de venir en France.

Qui se souvient de la salle Pierre Bordes ?

Le vendredi, une soirée consacrée à la musique orientale. Je rend hommage à tous ces acteurs de théâtre (Touri, Bachtarzi, Bachdjarah, Nouria etc...), ces musiciens et chanteurs qu'on appelait les cheikhs (El Anka, Fadéla Dziria, Lili Boniche, Blond Blond, Lili El Abbassi père de Robert Castel etc..) ainsi que les jeunes générations (Lamari et Rabha pour la musique moderne et Guerrouabi pour le Chaâbi etc..) qui venaient se mesurer aux anciens.

Le samedi, une soirée consacrée à la musique occidentale animait à la perfection par Jacques Bedos (oncle de Guy Bedos).

A tous ceux ici nostalgiques de ces souvenirs que nous avons tous en commun, je peux vous assurer que la même nostalgie et le même bonheur apparait sur le visage de tous ceux qui comme vous les ont vécu avec autant de bonheur et qui se trouvent actuellement à Alger.

salut Merzac. Merci pour la mémoire... C'est bien Ismaïl Yassine et pardon pour les H que je mets un peu partout...
Michel

Pour Michel Such.

Smaïl Yassine ? (en concertation avec le successeur de Mr Lofredo )
Bonne fin de soirée.
Tamene Merzak.

pour Marie-Jeanne.
Moi aussi j'aimais ces films Égyptiens avec Samhia Ghamal, Farid El Attrach et un autre comédien comique qui me faisait penser à Fernandel et dont je ne me souviens plus du nom... J'aimais ces films où se mêlaient la comédie musicale et les aventures amoureuses contrariées qui se terminaient toujours bien... et en chansons. J'aime ces films comme j'ai aimé les beignets de Blanchette et comme j'aime la soupe maltaise, la poêle de riz aux anchois, le boeuf bourguignon... Qu'elle chance nous avons d'être faits de cette culture métisse...
Michel

Je reprend le message
pour Claude Quesada

Micelli demeurait rue Maxime Noiré
avant Guillemin il etait au cours complementaire Franklin , nous avons joué au foot dans l'equipe cadets , on peut le voir sur une photo des sportifs de Bab El Oued
j'aimerai bien le retrouver , comme j'en ai retrouvé pas mal depuis 2004 , n'est pas Guedj Max ? ça fait toujours plaisir de retrouver des anciens de quartier , d'ecole ou de foot
bonjour a tous
Guy de la rue Taine

souvenir, souvenir !
Je me rappelle que mes parents avaient acheté une "tévision" qui marchaient avec des "tubes catholiques". Le samedi après-midi je me dépêchais de sortir de l'école car vers 16h 30 il y avait deux films sur la "seule chaîne" : un film égyptien sous titré en français,puis un autre français. Pour le film égyptien, généralement à l'eau de rose il y avait souvent comme actrice Samia Gamal (qui avait joué avec Fernandel dans Ali Baba et les 40 voleurs), magnifique danseuse orientale !

Merci Fatiha, merci de ce souvenir qui nous est commun à tous...
A tous les copropriétaires du livre de notre mémoire d'antan, vous imaginez-vous le trésor de vérité sur l'existence que nous avons partagée ensemble et que nous détenons enfoui à jamais dans nos coeurs ?
Sur le site de Timoner si, en permanence, nous désirons faire une " Assemblée Générale de la Copropriété de Notre Vraie Vie à Bab el Oued ", c'est uniquement pour que l'indifférence, l'oubli et la calomnie ne nous tuent pas une seconde fois.

Merci à André Trives pour sa narration concernant la pêche et surtout les divers poissons de chez-nous. Merci à tous les autres pour leurs souvenirs couchés sur le site. Non seulement ils font revivre notre jeunesse mais leurs souvenirs en appellent d'autres et notamment celui-ci :

Le père de mon copain Norbert Rosello, grand amateur de pêche, possédait une pastéra qu'il échouait à Padovani sous le dancing. Tout le monde venait la lui emprunter si bien qu'un jour il en eut assez. Il la débaptisa et inscrivit sur la coque son nouveau nom « OUBLIE-MOI ». Il continua toutefois à rendre service et à la prêter.

Qu'il est agréable et bon de se remémorer ces années de jeunesse insouciante. Nous étions une bande de copains du collège Guillemin composée de MICELLI frère et soeur, LEVY Jacques, ELKAIM Lucien, les 2 QUESADA et d'autres dont les noms m'échappent qui avait décidé de profiter pleinement de ce carnaval pour nous amuser.
Nous avions obtenu de l'armée, le 27° train situé aux Champs de Manoeuvres, un camion.
Nos finances étant très légères, nous avions baptisé notre char les "FOUS CHANTANT". Il est certain que de tous les véhicules, le notre était le moins décoré, mais question ambiance et joie sur le plateau, il était bien le premier : notre seul souci était de rire et de chanter.
Aujourd'hui, grâce à vous, FATIHA, je revis cet évènement comme si c'était hier.
Pour ce qui est de la braderie, la mère de Lucien ELKAIM, tenait un magasin de lingerie rue Bab Azoun. Là encore avec les frères ELKAIM nous nous amusions à jouer aux camelots avec un certain succès.
Nos 15 ans sont bien loin, nous avons perdu notre terre natale mais demeurent intactes les souvenirs d'une jeunesse dont nous ne mesurions pas la chance que nous avions de la vivre dans ce paradis qu'était notre quartier.
Au fait que sont devenus les MICELLI qui habitaient rue Maxime Noiret ou rue Taine?

Fatiha,

Non, vous n'avez pas rêvé. La bataille de fleurs dont vous gardez un souvenir si vif, que vous décrivez si joliement, a bien été une réalité , de même que la braderie. J'ajoute - à ce qui pourrait devenir une liste des Mirabilia "en Alger il y a cinquante ans (et quelques!!!) - "la distribution des prix au Lycée Bugeaud, avec ses spahis et sa fanfare (de l'armée de l'air? au secours!!), la flotte alliée dans le port aux lendemains du 8 novembre 42, sous ses centaines de dirigeables étincelants... J'arrête...Vous souhaite mille plaisirs de mémoire.