pied noir

Né à Bab El Oued - 1948 - ALGER

 

Liste des messages

De : Yvette Matzuzzi (épouse Meslier)Envoyer un mail

Le : 08/02/2009 16:02


J'aimerais retrouver Danièle CALFON qui demaurait
avenue du Général Verneau à Bab El Oued dans les années 1954, dâte à laquelle j'ai quitté Bab El Oued pour la citée de Diar Es Saada.J'ai un souvenir très marquant de nos déguisements en gitane, pour le carnavale.
(Ma mère était gardienne d'immeuble au 4 ave du Général Verneau)
Yvette MATZUZZI(épouse Meslier)

 

De : PICCERELLE PIERREEnvoyer un mail

Le : 08/02/2009 12:10

Bonjour message pour JEAN-JEAN de Pierre,lhopital des fous de chez roubi ,et situé a BLIDA -JOINVILLE inauguré en 1938.Et a lépogue j'ais travailler pour la maison le rolle comme éléctricien.Amitie

 

De : André TRIVESEnvoyer un mail

Le : 08/02/2009 11:51

REPONSE A FODIL (message du 6 février)
J'abuse de cette messagerie car ma réponse à votre demande n'a pu vous êtes délivrée personnellement.
Je suis né en 1941 au 4 de la rue des Moulins et "Radio Soleil" était un astre d'émerveillement pour l'enfant que j'étais. Pourquoi? Dès les premiers frimas de décembre, alors que la pluie sur Bab el Oued, plus menaçante, rafraîchissait les rues et les maisons, Monsieur Kaddour mettait à profit les fêtes de fin d'année pour décorer sa vitrine avec une animation digne d'un conte de fée: avec des guirlandes d'éclats et de scintillements, des lumières multicolores où dès la nuit venue clignotaient des étoiles, un petit train tournait sur des rails parsemés de brindilles sous une montagne de neige artificielle et franchissait un pont en carton sur lequel passaient des personnages chargés de cadeaux enveloppés dans du papier de couleur. Je montais la marche qui rehaussait la vitrine et me dressais en équilibre sur la pointe des pieds pour rêver un long moment, les yeux écarquillés devant ce spectacle qui me transportait dans un voyage de féérie. Parfois, sous la pluie qui redoublait, Monsieur Kaddour sortait et m'invitait à me mettre à l'abri. C'était un homme bon et généreux qui offrait du plaisir aux passants du quartier, comme l'étaient tous les autres commerçants qui mettaient un point d'honneur à mettre en valeur la rue des Moulins.
Un peu plutard, avec le progrès qui gagnait notre pays, Monsieur Kaddour avait installé dans la vitrine une télévision en noir et blanc qui attirait la foule venue admirer même tardivement Jacques Bedos et l'émission 6-4-2.
Comment pourrais-je oublier cette époque où tous les habitants de Bab el Oued étaient de braves gens formant une véritable famille, ignorant totalement que des différences existaient entre eux. De là où ils sont aujourd'hui, les Mutti, les Nia, le père de Rachid, Slimane et Omar, Tolsa, Vidal, Prosper, Costes, le Docteur Conil, Prulon,Baldo, Cohen, Monsieur Kaddour et mes parents, doivent ensemble se taper une ronda ou une partie de dominos en riant de la bêtise humaine.
Concernant Mr Kaddour, sachez qu'au retour de l'école de la Place Lelièvre, chaque jour, je jetais un regard complice sur sa vitrine pour savoir si une nouvelle animation n'allait pas me ravir de nouveau.
Qui êtes-vous Fodil par rapport à Mr Kaddour ?
Bien amicalement.
André TRIVES

 

De : jean-jean MorénoEnvoyer un mail

Le : 08/02/2009 11:10

Bonjour à tous et en particulier à mon frère Alain
L'autre jour, avec des amis de làbas, de chez nous quoi!Bab el Oued! on se rappelait nos vieux souvenirs quand l'un de nous s'est mis à nous demander si on se rappeler de "ROUBI CHEZ LES FOUS" Voila un nom que j'avais complètement oublié, qui avait quitté mon esprit. Bien sur, on s'est souvenu instantanément que c'était un endroit où on internait les malades mentaux mais où était cet endroit????? Tout les hopitaux, cliniques, etc.. de BEO y sont passés sans certitude. Si quelqu'un pouvait nous renseigner et nous faire un petit speetch autour de ce lieu ce serait bien. Allez, au travail les amis!!!!
D'atre part je voulais remercier André TRIVES pour son magnifique texte que je vois, pour ma part, comme "le voyage au bout de l'Eden" André, s'il te plait, continue à nous faire réver, encore! encore!! encore!!!

 

De : Pierre-Emile BisbalEnvoyer un mail

Le : 07/02/2009 16:57

Pour André Trives.
Merci de nous avoir entrainé sur le quai de cette gare et pour cette ballade en panhard pour rejoindre la classe de votre premier poste d'instituteur. Vous nous avez guidé loin de Bab-El-Oued avec vos émotions intactes des sommets plein de neige. Sommets que l'on ne pouvait pas voir de la Basseta ou des Trois horloges.

 

De : JOGUIEnvoyer un mail

Le : 07/02/2009 16:13

A l'attention d'Alain Moreno.
C'est exact, la rue François Serrano est bien la 1° rue à droite àprès le cinéma RIALTO. Mr Pasqual était laitier au Climat de France. Nous, nous avions les maltais dans notre rue et qui livraient le lait un peu partout dans Alger. C'étaient des gens vraiement travailleurs. Ils se levaient de très bonne heure pour traire les vaches et à l'époque, il n'y avait pas de trayeuse automatique. Ensuite avec leurs chevaux et par la suite leurs camions, ils allaient à Maison-Carrée couper de l'herbe pour alimenter leur bétail. Anciennement la rue François Serrano s'appelait rue de la Vigie. François Serrano était un enfant de notre rue, il avait été arrété et interné (pendant la guerre 39-45). Il est décédé, je crois, dans un camp de concentration dans le sud algérien à Djenen-bou-rezg.

 

De : CHATAIN AlainEnvoyer un mail

Le : 07/02/2009 01:49

Bonsoir a tous,pas mal de personnes m'ont signalés avoir du mal a ce connecter sur mon site: c'est le fait d'avoir agrandis volontairement les images pour une meilleurs visions des détails.Il faut donc laisser le temps aux images de ce charger.
C'est le début,des mises aux points sont necessaires .
Amicalement.
Alain.

 

De : fodilEnvoyer un mail

Le : 06/02/2009 23:10

je voudrais connaitre des pieds-noirs ayant habite 2,rue des moulins bab el oued...dans les annees 40-50...l'immeuble ou y'avait le disquaire kaddour...le magasin s'appelait "radio soleil"..merci d'avance.

 

De : Marie France Amato/PuglièseEnvoyer un mail

Le : 06/02/2009 22:09

Pour Gilette : le message que je t'annonçais m'est revenu "non distribué" ton adresse ne doit pas être bonne. Réponds moi en cliquant sur l'enveloppe jaune à côté de mon nom sur ce message. A++++ Bizzzzz

 

De : Alain MorenoEnvoyer un mail

Le : 06/02/2009 20:27

A Mr Jogui bonjour à toutes et à tous: Je tiens tout d'abord à m'excuser pour mon retard dans la correspondance. Merci d'avoir répondu à mon précèdent message qui dâte quand même du 24 décembre. Pour nous situer dans le temps " Je suis né fin 49 " Effectivement, je me souviens trés bien avec mes yeux d'enfant de la place du Tertre en haut de la Basseta. Des grands bancs en pierre merveilleusement façonner ceinturaient ce magnifique petit jardin. S'était aussi un de nos terrain de jeux, avec le jardin St Louis et le parking des immeubles ARMAF, pour les amateurs de ballons ronds. Nous les enfants, ont se précipitaient sur le marchand de calentita, de bliblis, et de glace en forme de cube entre deux biscuits. Façon pour nous de faire une pose entre deux, et de faire le fanfaron devant nos petites copines ( T'ya vu comme je joue bien, et mes tchècks à la Kopa hein!)En face du jardin notre cinéma Rialto. La rue Serrano ta rue, n'était-elle pas située un peu plus haut du cinéma à droite? As-tu connu Mr Pasqual, le marchand de lait qui livrait ses clients aves un attelage tirait par un cheval de trait qui avait pour nom Coquet. Il m'arrivait parfois avec la permission de Mr Pasqual de l'accompagner dans ses livraisons. Je me souviens un jour, il nous est arrivé une grosse caguade, justement pas trés loin de chez toi où il devait y avoir une épicerie à livrer, Mr Pasqual s'était absenté, mon camarade et moi qui étions rester seul assis sur le banc de la charrette, soudain, le cheval a démarrer malgré les freins serrés. Par chance Mr Pasqual est arrivé à ce moment là, il a tiré sur les rennes et a réussi non sans mal, à immobilisé le cheval. Les circonstances de ce qui aurait pût devenir un drame et que; j'ai imité les cris de Mr Pasqual pour faire démarrer le cheval. La suite vous la connaissez... Corrections, punitions, la totale. Plus jamais je suis retourné en livaisons; s'était pourtant bien! Voilà pour ma petite histoire bien vrai. Amitiés, Alain

 

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