A tous les copains de la consolation qui me témoignent leur amitié et se souviennent des cocas de mon père, merci... Moi je me souviens d'une coca que m'a mis mon père, une calbotte, une seule... pour que je m'en souvienne... Anne-Marie, j'imagine trés bien mon père avec sa pelle à enfourner parti comme à la chasse aux papillons pour ramener le précieux billet. Que tu me parles de son tablier blanc qui était pour lui comme un uniforme, alors là... Sais-tu que mon père était un grand chasseur de rats? Sous notre jardin magnifique qui séparait le Boulevard Pitolet de l'avenue Malakoff couraient une multitude de galeries qui servaient à l'irrigation du jardin. Dans ses galeries, les rats avaient trouvé refuge. Quand ils étaient trops nombreux, ils venaient se risquer dans la réserve à farine. Alors là, mon père, il n'émait pas ça du tout. Il avait établi une statégie, repéré certaines galeries où il mettait le feu. Il se postait toujours au mème endroit armé d'un bon gourdin. Les rats finissaient toujours par sortir et alors là, je ne te dis pas... ça valdingaient... Parce qu'il était adroit mon père... Un sacré tireur à la boule Lyonnaise ou à la Pétanque... Cela faisait rire les gens du quartier, mettait ma mère hors-d'elle "Tu vas rentrer! C'est fini ce carnaval?" Avec mon frère José, derrière la vitrine, on comptait... Chaque rat nous ramenait un tube de coco... Sur une photo prise à l'école de la Place Lelièvre, j'ai retrouvé ce magnifique instit qu'était Monsieur Bensimon. Où qu'il soit aujourd'hui... Je le remercie de m'avoir fait aimer les mots.