Né à Bab El Oued - 1948 - ALGER

 

Andrée ATLAN

Le : 30/12/2008 10:47

BONJOUR A TOUS

A LA VEILLE DE LA NOUVELLE ANNEE JE VOUS SOUHAITE A TOUS UNE BONNE ET HEUREUSE ANNEE

A ALGER POUR LA NOUVELLE ANNEE JE ME RAPELLE DE MA GRAND -MERE QUI RECEVAIT TOUS CES PETITS ENFANTS ET A CHACUNS ET CHACUNES NOUS AVIONS NOS ETRENNES UNE GROSSE PIECE POUR LES PLUS GRANDS ET UNE PETITE PIECE POUR LES PLUS PETITS

NOUS ALLIONS SOUHAITES LA BONNE ANNEE AUX TANTES ET ONCLES ET AUX VOISINS ET CHACUN NOUS DONNES UNE PIECE

IL Y AVAIT PLUSIEURS EXPRESSIONS AU MOMENT DE LA NOUVELLE ANNEE COMME

CELLE QUE MOI J'AIMAIS DIRE

BONNE ANNEE BONNE SANTE MAIS LA MAIN DANS LE PORTE MONNAIE TU TROUVERAS LA PLUS GROSSE PIECE

BONNE JOURNEE A TOUS ANDREE

Ajout de photos

- Photos dans Retrouvailles de Monique VICEDO - Francine et Gérard

- Photos dans Retrouvailles de Christian TIMONER

- 1 photo dans Retrouvailles de l'ABEO (Rognes le 12 juin 2011) de Annie SALORT

Ajout de photos

- 2 Photos dans Ecole NORMANDIE de Pierrette ORTS

André Noël de CRESCENZO

Le : 27/12/2008 15:00

LE RÊVE

Aprés aOUAR passé quelques heures devant ma "poële à frire" voir mon ordi, vu l'heure tardive et le sommeil se faisant lourd;je décidais d'aller me coucher....voilà que je m'réveille au plus profond de mon sommeil, et que vois-je?...me trouvais en un lieu jamais vu auparavant,j'étais entouré d'une paix et sérénité, résonnant au lointain;une musique douce et relax me parvenait,il y avait énormément de nuages. Tout à coup m'apparait comme par enchantement un veillard au visage serein ayant une longue barbe, il était accompagné par d'autres personnes étant tous drapés dans des tissus aux couleurs pastel. Le vieillard s'approcha et me dit dans un ton suave:

- Bienvenu au Paradis,je suis St.Pierre et ceux-ci sont tes saints,

le souffle coupé et passé mon étonnement,je lui répondis:

- Quoi? ÇA CÉ pas mon paradis!!!

- Ah non? peux tu me dire alors quel est ton Paradis? et où se trouve-t-il?

-Mon paradis se trouve là,..pointant mon index sur un petit point déterminé d'un planisphère illuminé, -là içi, et son nom est BAB EL OUED!!!Quand à mes Saints,ce sont tous les copains répartis à travers le monde, et envers lesquels je leur envoie tous mes voeux de SANTÉ-BONHEUR-PAIX-et PROSPÉRITÉ POUR 2009, sans oublier mon copain Rachid pour son gentil mot lors de mon récent anniversaire

Dédé des Méssageries

Michel SUCH

Le : 25/12/2008 14:40

J’ai fais un rêve.

Je jouais aux tic-tic.

A seven avec Kédrandji et Lounés. Sous le Mont-Blanc. Sur le banc à droite quand on vient de la placette. Ma chaussette était pleine de noyaux d’abricots…

C’était étrange, parce qu’en même temps, sur la placette, je faisais une partie de foot. On jouait « aux petits buts » avec une boîte de tabac à priser « la mouche ». Comme toujours, j’étais prés des buts. J’ai fais un arrêt splendide.

Un vrai plongeon. Et tous mes partenaires qui me gueulent dessus. C’est vrai qu’ « aux petits buts » on ne bloque pas avec les mains.

Vous me croyez, vous me croyez pas, en même temps, Pierre Liguori me mange tout mon terrain « aux petits couteaux ».

- Pépé ! Pépé !

C’est Gaëtan mon petit fils.

- Le Père Noël est passé lève-toi !

Sous le sapin, au milieu des jouets électriques, électroniques… Un sac de noyaux d’abricots, une boîte de tabac à priser « la Mouche » et un DOUG- DOUG, un vrai, en acier.

Depuis le temps que je leur casse les oreilles avec mes histoires, mes enfants me font le plus beau des cadeaux.

Alors cet après-midi, je vais me taper une sieste. Je vais peut-être rêver de tchapps, de bouchons de Crush lestés avec de la peau d’orange, de toupie…

J’ai toujours dans la poche cette pièce en alu trouée pour arrêter le cordon. Je n’aurai pas besoin de Monsieur Pierre pour retirer le clou d’origine et le remplacer par un vrai clou. Un clou agressif. Je vais me confectionner tout seul une vraie toupie « casseuse ». Petite. Nerveuse. Une qui casse et qui sort du cercle.

Enfin, ce n’est pas certain. Je doute que le Père Noël passe après la sieste… Tant-pis, ça sera pour Noël 2009…

Inch’Allah comme on dit à Saujon, en Charente-Maritime où j’habite maintenant.

JOYEUX NOËL, BONNE ANNéE.

ET VIVENT-NOUS ! ENCORE LONGTEMPS… POUR NOTRE MEMOIRE.

Michel

Sydney BOISIS

Le : 25/12/2008 14:03

Te souviens-tu ?

Quand arrivait Noël et ses belles lumières,

sa magie, les enfants impatients, les sapins,

Te souviens-tu ? Cette nuit-là dans nos chaumières,

nous attendions nos cadeaux jusqu’au froid matin.

Les sabots en chocolat pour la gourmandise,

au pied de l’arbre embelli pour les chanceux,

nous avions hâte de goûter aux friandises,

près du père Noël imaginaire, nous étions heureux.

Fiers on montrait notre belle trottinette,

ou notre fusil pour jouer à Zorro et courir,

tout le quartier devenait bruyant, c’était la fête,

le pauvre et l’orphelin retrouvaient le sourire.

Te souviens-tu nous vivions un conte de fée ?

On était chic, belle chemise, beau pantalon,

le dimanche nous allions au cinéma ou au café,

reluquant les filles on se prenait pour des apollons.

Près de la belle bleue, nos rêves n’étaient pas vains,

envolées les erreurs de jeunesse qu’on pardonne,

très tôt nos mains offrirent un précieux gain

à nos mères, sous le regard de la madone.

André Noël de CRESCENZO

Le : 20/12/2008 01:09

LES ROITELETS:

Comme tout l'monde de la-bas Y doit le saOUoir, le jeudi Y avait pas d'école,congé scolaire,c'était le jour où nous étions les roitelets du quartier,rien nous résistait,le matin en tout premier lieu nosu nous dirigions au "bar Taxis"propriété de Papa, où nous attaendait un petit déjeuner fait à base de lait fournit par Bérenguer,le laitier du coin de même que petits pains sirtis du four de Martinez, boulangerie située Bd.de Provence;au bas de la Cité des Messageries...Ensuite nous allons visiter le pauvre Moussa,mozabit du coin,son épicerie se trouvait face au bar,il était pris d'une énorme PANIQUE lorsqu'il nous voyait arriver,mais dans le fond content de nous voir,quand aux pauvres clients voyant l'orage qui déferlait dans le magasin;avaient opté pour "laisser-faire"et suspendre leurs achats attendant que le calme soit revenu,ÇA CHIALE,ÇÁ DISCUTE ,ÇA CRIE, tout le monde veut être servi en premier lieu, Moussa ne sait où donner de la tête,heureusement qu'il en est habitué, moi pour ma part je faisais provisions de caramels au lait "Fausta" de vraies briques!!!de par leur volume et dureté,ayant de la peine de le gober et surtout le mastiquer,mais ce qui m'attirait le plus,c'était le fait qu'ils étaient enveloppés dans un finpapier paraffiné reproduisant les images de nos idoles sportifs d'alors,voir Fausto Coppi,Gino Bartali,André Darrigade,et bien d'autres,c'est avec un grand soupir que Moussa nous voyait prendre la sortie du magasin.............................

Séance suivante,nous nous dirigions au ciné Marignan,Ave.Durando,où tous les juedis matin l'on passait des films étant exclusivement destinés aux roitelets du quartier dont nous faisions partie,à savoir des films de nos légendaires héros,TomX,Hopalong Cassidy,documentaires de Walt Disnay,Pinocchio..et bien d'autres..........

A la sortie et suivant l'heure,nous allions ensuite nous rafraichir à la plage des "bains d'chevauxòù plus d'un finissait par boire une bonne CALADE(tasse)d'eau salée..................

Durant l'aprés-midi,nous nous dirigions pour la seconde fois au bar,attendant avec une grande impatience retenue; la venue de Tayeb,un peu notre messie,notre Papa Noël,le voilà qui arrive tout comme ce dernier le dos légèrement vouté sous le poids d'une espèce de hotte,mais celle-ci était faite de fer-blanc,afin de préserver la chaleur des trésors qu'elle renfermait,je regrette mais n'ayant trouvé nulle part ailleurs d'aussi bons RAMEQUINS AU FROMAGE, aux paillettes de gruyère débordantes et à la pate feuilletée, un vrai délice!!!Soufflant tout comme une locomotive,Tayeb entrait dans le bar déchargeant sa hotte sur la première table disponible,se dirigeant ensuite vers le comptoir pour se désaltérer,c'est alors que nous priions Lucifer de même que tous les Saints de la création afin de que Tayeb ait envie de faire "pipi"Oh miracle!!!notre prière a été exaucée,le voilà qu'il se dirige vers les toilettes,c'est alors que commence la "razzia sur la chnouffe"la pauvre hotte ne cesse d'aller d'un bout à l'autre de la table,nous avions la bouche et les mains pleines de ramequins,même cet ENFOUARÉ de Jojo s'en met plein entre la poitrine et le tricot d'peau.....Voilà Tayeb qui sort des toilettes,un rire malicieux sur ses lèvres,il prend une cigarette qu'il portait coincée sur l'oreille et l'allume,se dirige vers le comptoir,et là intervient le système "marché libre"à savoir soit papa paye les dégats,soit Tayeb refuse toute pécune sous prétexte qu'il avait fait une excellante vente ce jour là,et qu'il se chargeait des dégats.Papa arrondissait le tout nous servant de grands verres de limonade "Dédé"légèrement coupée d'un doigt de vin rosé le tout bien frais..........

Les batteries chargées à bloque,nous nous dirigions alors vers une autre zone du quartier afin de disputer un match de foot,quinze contre quinze!!!tout le monde voulant s'approprier d'une simple petite balle en mousse ou papier journal pas plus grande qu'un oeuf,et nous voilà parti,résultats:les coudes et genoux en sang,les cheveux ébouriffés,la sueur nous perlait sur le front que nous essuyons de même que le "mocco"d'un simple revers de manche, la pompe blanche apaisait notre soif,et la "traca"finale(feux d'artifices" la BARROUFA(guerre)sans merci entre une mère désespérée étant au bord d'une crise de nerfs et son roitelet.............................

je souhaite à "tous les hommes de bonne volonté" un trés joyeux Noël, de même qu'une bonne et heureuse anée 2009 que Nôtre Dame d'Afrique veille sur tous ses enfants... Gros bisous pour toutes les filles de "la-bas"........................

Djamila BENTERKI

Le : 18/12/2008 22:38

bonsoir et joyeux noel a tous les babelouediens et babeloudiennes, je suis une babeloudienne de l'école rue de Normandie Beo, j'habitais 12 rue CURIE BABELOUED LA BASSETA, ce qui m'a inciter à vous écrire c le message qui MR Jean Pierre RODRIGUEZ qui a fait surgir en moi des souvenirs inoubliables de la PHARMACIE ALLAMAND , le DOCTEUR ALLAMAND était une grande dame de grande noblesse et de gentilesse, un coeur d'or, c t une grande amie à ma défunte mére HAMIDA, nous allions souvent à la pharmacie qui était le prolongement de l'hopital militaire maillot, je me souviens de cette admirable dame au grand coeur qui nous écoutait et nous soignait (maux de gorge avec des collutoires rouges et bleus des bâtonnets) des injections dont nous sentons une douceur de ses mains délicates, de sa voix mélodieuse,enfin aprés l'indépendance, nous l'avons retrouver chez elle à la RUE DU COQ UNE RUELLE PERPENDICULAIRE A LA RUE D ISLY, nous sommes parties avec ma mére et mes deux filles âgées de quelques années pour leur premier vaccin elle avait transformer sa maison en cabinet médical elle recevait toujours avec amabilité, je ne sais pas si elle est en vie encore mais si je pourrais avoir de ses nouvelles ou de ses proches envoyez moi les je vous saurai gré enfin, j'ai envoyer des messages sur le forum concernant mes anciennes camarades de classes en l'occurence LES JUMELLES PASTOR LES GARCIA LES GUARDIOLA LES VIDAL LES LEVY LES ESTEVES ETC.. AUCUNE NOUVELLE UNE BOUTEILLE A LA MER ENCORE .JE VIS TOUJOURS EN ALGERIE RUE ISLY AIMERAI AVOIR DES NOUVELLES DE CES DERNIERES J AI MARIEE MA FILLE LE 31 OCTOBRE 2OO8 J AI INVITER UNE PN CHRISTIANE DE LA RUE CAMILLE DOULS ELLE EST VENUE ELLE M A APPORTER UN BEMOL .JE TIENS A REMERCIER AUSSI MME MONIQUE BALDACHINO POUR SON MESSAGE QUI A MIS UN BAUME A MON COEUR D ADOLESCENTE QUE J ETAIS. ENFIN QUE DE SOUVENIRS CARRIERE JAUBERT GOUTTE DE LAIT J Y A TRAVAILLER PENDANT LES VACANCES D ETE ENFIN AIMERAI RECEVOIR BEAUCOUP DE COURRIER SURTOUT DES CAMARADES AVEC QUI NOUS NOUS AMUSONS BEAUCOUP A LA MONTAGNETTE LES VESPAS LES OULAHOUP ETC...BONNE FIN D ANNEE A TOUS LES BABELOUDIENS ET BABELOUEDIENNES EN ESPERANT VOUS LIRE.

André TRIVES

Le : 18/12/2008 00:24

NOËL A BAB EL OUED, C'ETAIT HIER...

Souvenons-nous de ces moments d'enfance impérissables:

Les galoches déposées soigneusement devant le sapin tout illuminé de mille feux éclatants avec des bougies en équilibre sur l'extrémité des branches ployant sous la neige, l'âtre de la cheminée chargé de bûches de bois posées sur un lit de braises rougies qui réchauffait le coeur des admirateurs en herbe, des paquets cadeaux multicolores cerclés de ruban rose destinés à toute la famille, la neige couvrant de son blanc manteau les toitures des maisons et les arbres endormis comme une chantilly décorant un gâteau, le Père Noël tout de rouge vêtu avec une longue barbe blanche, arrivant de nulle part dans un traîneau rempli de présents et tiré par quatre rennes toujours souriants, des enfants les yeux écarquillés découvrant les jouets tant désirés, à faire rêver les enfants du monde entier: c'était ce que l'on découvrait avec exaltation chaque année à Bab el Oued dans la classe de Madame Winckler, notre institutrice du cours préparatoire de l'école Lelièvre, lorsqu'elle affichait au tableau noir la gravure de décembre relative à la leçon de vocabulaire. On demandait à la maîtresse où pouvait avoir lieu cette scène décrite au tableau, et elle nous répondait: "c'est le Nord, là où il y a des montagnes!"; alors , on avait encore plus de mal à comprendre car nous aussi on vivait dans le Nord de l'Afrique, et à Bab el Oued, nos "montagnes" s'appelaient la Bouzaréa, Sidi Benour et Notre Dame d'Afrique. Chez nous, Noël se passait au balcon, même si tous les deux ou trois ans, une averse de grêle brutale blanchissait le quartier pour quelques heures et nous faisait découvrir à la récréation dans la cour de l'école, ces maudites engelures. Comme à l'accoutumée, l'hiver à Bab el Oued demeurait le cancre de la classe des saisons. C'est donc dans un ciel constellé d'étoiles scintillantes que l'on imaginait la plus belle des crèches bibliques; le chariot de la Grande Ourse nous donnait l'impression, après en avoir découvert l'existence au cours d'une leçon de géographie, qu'il allait nous livrer des surprises dans cette nuit magique chargée de mystère pour tous les enfants.

La hotte de nos parents n'était jamais en surcharge dans la douceur de cette nuit algéroise qui brillait comme en été. On rangeait notre paire de "tchanglès" au pied du lit et on restait éveillé toute la nuit à l'insu de nos parents jusqu'au tintamarre qui avait lieu vers les six heures du matin lorsque le jouet était déposé à proximité. C'est les yeux pleins de "lagagne" que l'on découvrait hébété et souriant de fatigue la surprise que l'on nous avait réservé. On n'en était pas encore à choisir sur catalogue le seul et unique jouet qui nous était destiné. Cela ne nous empêchait pas d'être tout excité à l'idée de montrer tout à l'heure au copain dans la rue l'objet qui allait nous amuser quelques heures jusqu'à ce qu'il ait rendu l'âme.

A Bab el Oued, dans les années d'après guerre, les enfants étaient experts pour jouer sans jouet et créer un monde merveilleux. On était des créateurs de rêve utilisant génération après génération, l'art du rien; c'est avec des riens que l'on passait de mémorables journées de jeu avec les camarades "en bas" la rue. Tout était récupération: des bouts de bois, des roseaux coupés aux carrières Jaubert, du papier journal, de la ficelle, des chiffons, de la terre glaise, des noyaux d'abricots, des boites d'allumettes, des roulements à billes; c'étaient nos matières premières et l'imagination collective faisait le reste.

C'était vraiment hier, il y a soixante ans...

Arlette LEHR

Le : 11/12/2008 19:46

Bonjour à vous tous,

Je suis en train de lire vos messages et je me retrouve dans mon quartier. En effet, les cars Cabrera étaient stationnés en bas de la rue Pierre Leroux devant la Goutte de Lait. Le centre Villeneuve qui était très grand se situait en haut de la côte et se terminait à côté de la Goutte de Lait. En face, avenue de la Bouzaréah se trouvait une épicerie tenue par, si ma mémoire est bonne Mlle Emma, il me semble qu'elles étaient 2 soeurs. Tout près de cette épicerie il y avait la boulangerie de Mr Clapès où nous allions cuire nos grandes plaques de cocas, il mettait à notre disposition le plan de travail où nous pouvions terminer de mettre en boules les monas avant de les cuire. Nous étions plusieurs à le faire je me demande comment les monas retrouvaient "leurs propriétaires". A côté se trouvait le moutchou qui vendait tout ce que l'on pouvait rechercher. Ensuite en face il y avait la charcuterie Giner qui nous aiguisait l'appétit tant son laboratoire sentait la soubressade et les boudins à l'oignon. Au moment des fêtes il y avait une grosse mallorquine qui était mise en tombola. A côté de cette charcuterie il y avait le café de la Butte. Que de souvenirs inoubliables, cela fait du bien de se les rappeler. Maintenant nous ne pourrions plus retrouver ces souvenirs car suite aux inondations Bab el Oued a changé. Continuons à nous remémorer tous ces merveilleux moments passés dans notre petite capitale d'Alger qu'était Bab el Oued.

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