pied noir

Né à Bab El Oued - 1948 - ALGER

 

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De : Marc CAIAZZOEnvoyer un mail

Le : 31/03/2008 15:55

Bonjour à tous.
Yves ,les Pieds Noirs disparaitrons que si nous n'enseignons pas à nos enfants et petits enfants notre histoire. C'est drôle car justement, hier je racontais pleins d'anecdotes sur ma famille à mon petit fils de 5 ans 1/2, entre autre que son Papy et sa mamy vivaient dans un merveilleux pays et dans le + beau quartier du monde "Bab el Oued". Que nous avions été jetés dehors , toutes les familles eparpillées et que cela a été dure, tellement dure. Voyant mon émotion, il me regardai intensement, j'ai rapidement dit: que nous étions des survivants, des combatants de la race des seigneurs, que nous sommes là et que lui, avec son petit frère et ses petits cousins, ils doivent être fiers de la race des PIEDS NOIRS.
Chacun à notre niveau nous devons parler, raconter et nous ne disparaitrons jamais.
Merci, Christian de votre site.

 

De : ellul yvesEnvoyer un mail

Le : 31/03/2008 15:18

A Pierrette du café cadix .
Mon pére est né rue cadix juste en face du café . Dernier étage au dessus de l'épicerie du mozabite . Et mon oncle George a habitait dans se logement jusque en 62 .
Voila pour les présentations .
Je veu juste a ce peuple sémite que nous sommes , répondre . Se n'est pas qu'on ne se revérra plu . Mais , nous somme en vois de disparition . Quand les derniers de nos enfants nés labas ne serons plu de se monde la race des pieds noirs aurat disparut .
Comme il n'éxiste pas de réserve comme en amérique pour les indiens qui se rappelera de nous
Pied noirment votre Yves

 

De : m@rieEnvoyer un mail

Le : 31/03/2008 12:51

à Pierre-Emile : j'habitais ce MERVEILLEUX quartier encerclé : 5, rue Léon-Roches. Maman avait réussi à passer entre les barbelés (2 petits militaires patosses l'avaient laissée faire). Elle est allée chez mémé, 74 av Malakoff, avec ses couffins vides, chercher de la farine, de l'huile etc.... et a distribué ensuite au retour à toute la maison. C'est une petite histoire mais ça me fait plaisir de la raconter. Voilà.

 

De : PierretteEnvoyer un mail

Le : 30/03/2008 23:49

Pierre, mon fils, personne n'oublie! nous qui restons pour témoigner et encore moins ceux qui ont été résponsable du massacre...crois moi. Ils doivent vivre toute leurs vies avec leurs mémoires également. On ne peut pas refaire l'histoire, mais comme a si bien écrit notre Albert Camus, un jour triste et sombre a' Prague en Tchechoslovakie..
"Au milieu de l'hiver j'apprenais enfin qu'il y avait en moi un été invincible."
Cette été est en nous également,car comme a dis une fois une de mes filles a une amie en parlant de moi ---aprés soixante ans vécus aux Etats Unis..:
"PLUS PIEDS NOIRS QUE MA MERE..TU MEURS."

Nous avons existés que pour 132 ans, mais Oh la gloire de notre peuple. Arabes, Juifs, Médittéranean ensemble, ce peuple Semite que nous sommes, ne se reverra jamais plus.
C'est ça la vraie tristesse.!

Pierrette.

 

De : Pierre Emile BisbalEnvoyer un mail

Le : 30/03/2008 22:28

Le 26 mars 1962 – Rue D’Isly

Une incontestable ardeur fraternelle les porte. Ils avancent dignes et simple. Ils ne craignent rien car ils brandissent le plus admirable et le plus vigoureux des symboles : Le drapeau de leur pays. Aucune agressivité ne filtre de cette lente et longue progression. Femmes, enfants et hommes mêlés se contentent d’exprimer une louable volonté, celle de secourir un quartier de leur ville à cet instant ceinturé par la force. Ils forment une foule profondément humaine, avec comme unique arme le désir de rompre un blocus inutile et inhumain. Seul un dément pourrait penser qu’ils représentent une quelconque menace dont il faudrait se défier.
Ils avancent vers leur destin avec toute la sérénité de ceux qui 1/2 uvrent pour le bien. Ils marchent en chantant les chants du peuple auquel ils appartiennent. Ces chants appris dans leurs écoles. Ces écoles qui ont formé ceux qui les ont précédés et dont la mort de certains fut comptabilisée sur tous les champs de bataille de la nation. La confiance et la détermination cheminent à leurs cotés. Ils se veulent inoffensifs pour mieux réussir leur entreprise. Ce sont des libérateurs aux mains vides de toute arme. Le but qu’ils se fixent et aussi simple que leurs intentions sont pacifiques. Ouvrir une brèche dans un mur de désespoir.
Ils avancent dans une des plus belles avenues de leur ville. Un homme se baisse et prend sa fille dans ses bras il l’assure sur son bras gauche et enlace sa jeune femme du droit. Ils avancent, déjà perdus, déjà condamnés. Ils ne s’en doutent même pas. Ils chantent. A cet instant, ils existent parfaitement, sans restriction, lumineux et vivants. Cette marche est un geste d’amour absolu. Ils l’offre à tous ceux vers qui ils convergent et dont ils souhaitent la liberté.
Soudain les tirs des armes automatiques les fauchent. Ils tombent comme tombent les innocents, incrédules et surpris, victimes absurdes d’un ahurissant carnage. Ils tombent comme tombent tous les justes que la barbarie du hasard désigne à la mort. Ils tombent sans savoir qu’ils tombent, sans le dernier regard qui encourage ou la dernière parole qui apaise. Ils tombent et tombent encore. Tout se fige. Ils ne chantent plus. Ils hurlent. Ils agonisent. Ils meurent. Les drapeaux tricolores qu’ils agitaient, les hymnes patriotiques qu’ils lançaient au vent furent des talismans inefficaces. Ce 26 mars la mort fit des belles et bonnes affaires. Pas de chicane avec celui qui doit partir. Pas besoin de lutter contre le médecin ou la religion. Une fructueuse moisson obtenue sans le moindre effort.
Pourquoi, dans ce printemps méditerranéen, ce presque été, les Dieux se détournèrent-ils leurs regards de la rue d’Isly ? Notre communauté n’avait nul besoin de martyrs supplémentaires, elle n’en avait déjà que trop.
« Mon lieutenant, je vous en supplie, criez halte au feu ! ». Avec cette imploration rugueuse comme un sanglot, hurlée dans son micro, le reporter témoin de la scène illustrera l’une des plus abominables boucheries de l’Histoire du vingtième siècle, de l’Algérie et de la France.
Notre souvenir, aussi longtemps qu’il perdurera, donnera à nos victimes de la rue d’Isly le plus beau titre qu’il soit : « Morts pour la Fraternité ». Cette permanence dans notre mémoire leur évitera aussi la chute impudique dans la fosse commune des statistiques de l’Histoire.

 

De : m@rieEnvoyer un mail

Le : 30/03/2008 22:11

Pierrette : juste pour te dire que j'adore tes remarques pleines de bon sens ! a lot of kisses from Nice.

 

De : PierretteEnvoyer un mail

Le : 30/03/2008 21:04

Oh la la, voila' tout ma smala bientôt ici avec mon cousin Pierre Lamert ..et tous ces amis de la rue Rochambeau..comme ma copine Maryse qui habitait au 17 alors que le cafe' etait au 25. et bien maintenant elle est comme moi en Floride, et si D--u veut bientôt on va se rencontrer; car encore une fois elle n'habite pas trés loin de chez moi.ici a' Boca Raton.. Je lui ai promis qu'on ira manger à "Ma Provence" qui est tenu par le petit fils d'un ancien du quartier*, et qui fait les Merguezes (et le couscous sur demande.) C'est lui Eric Mourier qui m'a dis un jour-- "moi je suis un peu pieds noirs" mais comme je lui ai répondu:
"Etre un peu pieds noirs c'est comme dire étre chouilla enceinte.!"

Pierrette.

* Le grandpère de Chef Eric était le marchand de bonbons a B.E.O . je ne me rappéle pas de son nom malheureusement.

http://www.publishedauthors.net/pierrettelilicamps/

 

De : Pierre LAMBERTEnvoyer un mail

Le : 30/03/2008 20:40

A 60 ans bientôt( Je sui né en 49) je pense très souvent à mes copains de l'école de la rue Rochambeau Ruotolo, Giordano,Atlan et à l'épicerie de Mme Apicella et de mon professeur d'accordéon qui était dans l'immeuble de Mme Apicella.Je pense aussi au café de Cadix de mon oncle Sauveur Camps.j'ai une photo du 02/12/55 classe de CP de l'école Rochambeau si certains ne l'ont pas et la veulent je leur envoie avec plaisir je laisse mon tél: 06 09 14 26 86
A trés bientôt vouzot

 

De : JOSETTE TORTORA ep.SEGORBEnvoyer un mail

Le : 30/03/2008 20:05

coucou rachida, figures-toi que j'ai lu sur le site ton message me concernant et je me suis empressée de te répondre en cliquant sur ton enveloppe, mais je ne penses pas que tu aies ce message, alors je passe par le site pour te dire que je suis trés contente de t'avoir retrouvée après toutes ces années et toutes nos copines ont été éparpillées un peu partout en france ou ailleurs et c'est dommage, nous aurions pù être si heureuses si nous étions restées à alger !!!
si tu lis ce message écris-moi je pourrais ainsi te répondre !
bisous d'une vieille copine de classe de bab-el-oued !!!!!!!!!!!!!!

 

De : FASANO Pierre-ClaudeEnvoyer un mail

Le : 30/03/2008 12:01

A yves Djian. Bonjour Yves, bien sur que je te connais, tu etais au 3em etage et moi au 6em, j'etais sur le meme palier que la Famille ABOU, nous ne nous sommes plus vus,depuis que je suis parti faire mon service national, je me souviens tres bien de toute ta Famille, tu as méme un frere qui se prenomme je crois JEAN-PIERRE, voila mon cher Yves, pourquoi ne viens-tu pas a Rognes, tu pourras voir des copains et copines de notre chere cité de la CONSOLATION et de l'ecole SYGWALT,(le berceau du savoir) quelle epoque mes freres et soeurs!!!!!!!!!!!!!!!!La bise a toi YVES ainsi qu'a ta Famille, le mois de Juin n'est pas loin, prions DIEU qu'il fasse beau et la BIZZZZZZZZZ a toute la famille PN

 

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