pied noir

Né à Bab El Oued - 1948 - ALGER

 

Liste des messages

De : edith YaffiEnvoyer un mail

Le : 21/10/2023 23:52

Je viens seulement de voir que Jean Folli me cherchait en 2009.Je serais heureuse qu'il me contacte.
Edith

 

De : Jean Robert PIVONEnvoyer un mail

Le : 20/10/2023 15:58

Lire et relire André Trives son message du 12 juillet 2011.

 

De : VIDALEnvoyer un mail

Le : 20/10/2023 11:58

La magie des noms

Je n’avais que 12 ans en 62, mais je me rappelle très bien de tout ce vécu, pour le pire et le meilleur.
Par contre il y à une chose curieuse, c’est le nom des plages. Lorsque je les entends cela à un drôle d’effet sur moi, c’est magique.

Pointe Pescade, Franco, la madrague, les deux moulins ou les deux chameaux, Jean Bart, sans oublier Padovani, Tipaza, Sidi Ferruch là où tout à commencer et j’en oublie.


 

De : Jean Robert PIVONEnvoyer un mail

Le : 19/10/2023 11:15

Bonjour à tous les anciens pescadors ou tors suite aux derniers "reportages".
A Douaouda et Cap Djinet j'utilisais, aussi, les puces de mer que l'on appelait coucra ou koukra.
Bonne pêche.

 

De : christol sergeEnvoyer un mail

Le : 18/10/2023 10:55


Souvenirs!!!
Tout d'abord,merci Mr.Merzak,pour ces souvenirs,vous avez une mémoire
incroyable,et un don de conteur.Bien que n'étant pas de votre quartier,(je suis
de la rue Mizon),j'ai lu vos textes avec un grand plaisir et j'ai revu mon
enfance bien proche de la votre.
Au sujet de la pierre bleue,il s'agit du sulfate de cuivre que j'ai aussi
utilisé avec mon père,à Bains-Romains quand nous allions à la pêche.
Encore merci pour ces souvenirs qui prouvent que nous n'avons pas oublié notre
si beau pays....
Amitiées à tous...

 

De : Rodriguez JPEnvoyer un mail

Le : 18/10/2023 08:22

Merçi,Mr Merzak d'avoir retraçer tous ses souvenirs du quartier.Bien élaboré.
Mon oncle avait une pastéra à Padovani.Il était pécheur,et je me souvient de ces prises d'oublades au large du cassour.De temps à autres je lui donnait un coup de main pour faire des vers de rochers,qui servaient d'amorçes.
Pour ce faire,nous allions chez Drigués,acheter la pierre bleue.Un peu de celle-ci dans une bouteille d'eau de mer,et nous aspergions les rochers,et là une multitude de vers surgissaient.J'avoue que ce n'était pas écolo,même proscrit !!
Il revendait,sa pêche en fin d'aprés midi dans les bars à BEO.
Ce quartier a bien changé,j'y suis retourné il y a quelques annees.
Souvenirs,souvenirs.................

 

De : MerzakEnvoyer un mail

Le : 17/10/2023 20:49


J'ai cité le décés de Sellam en 2016 à cause du texte Latrèche ci-dessous

 

De : MerzakEnvoyer un mail

Le : 17/10/2023 20:42



Sellam Yahia est décédé en Suède à l'age de 70 ans laissant un vide immense à Malmö et à Copenhague.

 

De : MerzakEnvoyer un mail

Le : 17/10/2023 20:39



Kaouène (Le boîteux)

Encore ce fameux troncon de l'Ave Malakoff.
Qui ne connait Kaouène? Un brave homme boîteux, qui faisait partie des résidents
de la plage. Son logement était une barque renversèe, posée sur deux, amas de pavés
et recouverte de bâches.
Il ramait chez Baptiste le pêcheur aux Bains de Chevaux, et menait une vie humble,
paisible et sereine. Il était toujours habillé d'une longue blouse grise et souvent on le
voyait Bd Pitolet avec le père à Andrée, tenant de longues discussions (probablement
sur la mer)
Il nous a vu grandir à tous, et tout le monde l'appréciait à sa juste valeur. Si par hasard,
quelqu'un lui posait une question sur sa famille, il répondait invariablement, aprés un long
silence: vous êtes tous ma famille. Il faut dire qu'il était recu dans toutes les familles du
quartier (dont la mienne) toutes confessions confondues.
Il était sobre, conciliant et faisait penser aux JAÏNS en Inde qui préfèrent balayer le chemin
devant eux, plutôt que d'écraser par mégarde quelque petit insecte invisible.
D'aucuns se moquent d'eux, moi, tout le premier, bien que je les respecte et les envie.
Aprés 1962, il a tenu un petit magasin rue Lavoisier, "Dépôt de pain et limonade". Juste
pour survivre, comme il disait. Ce magasin lui tenait lieu d'habitation aussi, et ressemblait à
une cellule de moine.
Il en avait les dimensions restreintes et le mobilier sommaire. Il semblait que le temps
s'arrétait là, pour s'y reposer et méditer. Je ne manquais jamais de lui rendre visite à chaque
passage à Alger.
Kaouène est décédé rue Lavoisier entouré de tous ses amis (sa famille) laissant un vide
immense dans ce petit bout de quartier.
Peu de gens savent qu'il s'appelait Lahlou Rabah.
Bon week-end à toutes et à tous.
Merzak.

Le Manchot.
Toujours sur ce petit troncon, vivait un homme, Le Manchot, un ancien combattant
ayant perdu un bras, et survivant tant bien que mal, avec les moyens du bord.
Il était toujours accompagné de "Yeux Rouges" qui nous impressionnait, et bien qu'inoffensif,
nous terrorisait. Pourquoi Yeux rouges? Et bien tout simplement pour la couleur de ses
yeux, et tout le monde ignorait son nom.
Ces 2 joyeux lurons étaient toujours sur la plage, à rire et à plaisanter, sans avoir oublié auparavant
de passer dire bonjour à Mr Pons, épicier, chez qui ils pouvaient s'approvisioner en vin, et
pendant les fins de mois pénibles, en alcool à bruler.
Aucun jugement à porter, car, "Pour grands que soit les rois, ils sont ce que nous sommes."
Merci Corneille!
Sur la plage, il y avait Baptiste et ses pastéras. Il pratiquait la pêche au bouliche, que certains
appelaient pompeusement la pêche à la seine. Baptiste était je crois ,content de son sobriquet.
"Jacky 3 doigts" car il n'en avait que 3.
Kaouène, un ami au Papa d'Andrée, s'occupait des rames, et pour tirer le filet, Baptiste faisait
appel aux résidents de la plage. Drimouche, Rouget, Choucha...la liste est longue...
J'aimerais rendre un hommage à ces hommes et cette femme qui vivaient de la mer, et ont
accompagné notre enfance.
Pour des raisons évidentes Le manchot ne participait pas, mais comme nous tous, il attendait
sur le parapet du Front de Mer, car on savait qu'aprés "le tri" et la vente, le reste finirait sur un
feu de bois, où, tous étaient conviés.
A chaque fois que je passe dans le quartier, je suis envahi par un sentiment de désarroi imprécis.
Ni accablement ni désespoir, non, seulement une sorte de mélancolie que je n'ai pas encore appris à
combattre.
Bonne soirée à toutes et à tous.
Merzak.

Latrèche (Le sourd)
Dans ce petit troncon de l'Ave Malakoff entre Santamaria et le magasin La Mer, vivait
un homme d'une force herculèenne, sourd, que nous avons toujours connu sous le nom
de Latrèche. Nous, petites pestes de l'époque, on faisait tinter des pièces de monnaie
pour vérifier, mais cela ne marchait pas toujours.
Les habitants du quartier employaient sa force pour des travaux de peine, transport,
déménagements etc...
Il dormait dans un petit dépot avec son compère "Le Caporal", un autre calibre, dont nous
parlerons ultérieurement.
L'âge est une lumière plus ou moins vive sur un visage. L'angoisse l'éteint. Il n'avait pas
d'âge car il avait toujours le visage lumineux et le sourire aux lèvres..
Au fait quelle langue parlait-il? Il proférait toujours des paroles inintélligibles, et souvent
il piquait des crises de colère dans un mélange d'arabe, d'italien, d'espagnol et de kabyle.
Tout le monde lui envoyait une " assiette " recouverte d'une serviette de table qu'il partageait
généreusement avec Le Caporal qui, lui, préférait un litre de vin à la tirette de chez
Mr Papallardo. Il faut dire que Latrèche ne buvait pas.
Je ne sais pas si ce genre de personne existe encore, aujourd'hui où l'éphémère, la facilité
et le jetable sont de règle.
Je crois que sa vie a été plus riche que celle de ceux qui s'imaginent tout avoir en se dispersant.
J'ai envie de dire "merci". Merci pour l'exemple, pour l'humilité, la discrétion, la gentillesse et surtout
la générosité de coeur et d'esprit.
Sellam se souvient sûrement de lui. Lui qui passait 4 fois par jour pour aller à Condorcet. Lui que
l'on appelait Yahia l'Almané (l'Allemand) et qui aimait vagabonder à BEO bien qu'étant de St Eugène.
Lui, qui comme nous tous, partis aprés 1962 pour de longues vacances, et le sommes toujours.
Mais cela est une autre histoire.

Merzak.










 

De : Antoine/Tony BILLOTTAEnvoyer un mail

Le : 15/10/2023 10:44

Bonjour à tou-te-s,

Je me fais le porte-parole des descendant-e-s des ACHOUR, mes voisins de palier qui recherchent tous documents (récits, photos de classe, familles etc.) concernant leurs grands-parents et parents qui habitaient 8 rue de la Consolation. Daniel ACHOUR avait créé la confiserie "DANYA) rue adjudant Kieffer, en face de la Poste, puis transféré rue Fourchault, sur la placette, avant les escaliers menant aux immeubles du dessus.
Famille GOZLAN, Bellili, et probalement proches de la synagogue de la rue de Dijon (Arfi, Kanoui, Aknin, et autre), il y avait Noêl et ses enfants dont Hubert qui tenait un magasin de bonbons et confiserie à l'angle de l'avenue de la Marne et de la rue Delacroix.
Merci pour toutes vos contributions.

 

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