Le : 03/10/2013 19:09

Merci Manuel de nous avoir transporté dans le temps et dans l'espace. Je garde une mémoire vive de l'épicerie de madame Nivard. je revois l'image de la vieille dame et de sa fille blonde avec une forte corpulence. Les tonneaux de poissons étaient en fait de la morue salée et séchée. Chez madame Nivard, nous pouvions tout acheter presque tout en vrac et en petites quantités: un demi litre d'huile, 2 ou 3 oeufs... Les produits conditionnés dans des emballages étaient trop chers (ou jugés comme tels). Nous transportions nos provisions dans nos paniers les sachets en matière plastique n'avaient pas encore fait leur apparition. Plus haut que le commerce de madame Nivard, il y a avait un marchand de vins et liqueurs géré par un sympathique couple parlant un Français avec un fort accent espagnol. Leur fils, Jean Claude fut de mes amis. je te salue Jean Claude. Plus haut encore, se tenait l'épicerie des Moutchous (mozabits). Elle était très achalandée, elle aussi. Plus haut encore, à l'angle du boulevard de Champagne et de la rue Francois Serrano, il y avait un horloger, ce me semble. Il est un autre personnage du quartier que je voudrais citer. Il s'appelle, je crois, Robert. C'était lui qui collait les affiches des films qui devaient être projetés au Rialto.