Le : 29/05/2011 18:44

MOTS DE TETE

Aïe aïe aïe y a près de cinquante ans on venait de " prendre un coup sur la tête ",

c'est sur qu'à cette époque à de vrai on avait pas la " tête à faire la fête ",

y en avait des " grosses têtes " qui avaient décidé de nous abandonner,

ils voulaient les calamars nous faire " perdre la tête " et nous voir sombrer.

Depuis longtemps ces falsos ils avaient " quelque chose en tête " c'était sur,

profitant de la situation ils nous poussaient à " taper la tête contre les murs "

mais comme on était pas des bourricots on allait pas " baisser la tête "

et quand la bafane nous a emporté on a essayé de " garder toute notre tête ".

On se tenait " la tête haute " mais on a du partir fissa sans se retourner,

purée de baouel on a " sorti la tête de l'eau" bien qu'on ait été trompés,

grace à Dieu merci mon Dieu on avait encore " la tête sur les épaules ",

et pour pas perdre la fugure on devait la " relever la tête " ma parole .

C'était pas le moment de nous " chercher des poux dans la tête ",

même si la baraka elle nous avait quitté on était pas " tombés sur la tête ",

ils avaient " la tête qui enflait comme une pastèque " ceux qui nous rejetaient

et même si nos " têtes ne leur revenaient pas " on allait pas se faire drobzer.

Malgré le coup de tmeniek qu'on avait reçu " en pleine tête ",

et parce que nous autres on avait pas que des " blis blis dans la tête "

on a montré à ces falempos qu'on avait pas " la tête comme une passoire ",

bessif qu'on allait leur crier " à tue tête " ce qu'était notre longue et belle Histoire.

Robert Voirin