Qui se souvient de Baptiste le pécheur et ses pastéras,Ballester le platrier,Schinni le marbrier,Dalbred le coiffeur,Josette la boulangère,le bar Camera avec plus tard Mme Said. Les instituteurs(ou institutions) de l'Ecole Sigwalt: Blatt(dirlo et maitre),Invernizzi,Lievin,Sala,Serror,De Taddeo,Parascandola,Toubiana,Pietri(plus tard Directeur à Rochambeau) et tant d'autres. J'aimerais aussi rendre hommage aux "residents"de la plage aux chevaux:Kaouène,Drimouche,Rouget,et Choucha pour n'en citer que quelques uns. Djilali et son petit troupeau d'anes qui transportaient le sable vers la casbah. Rue de Dijon: la Sinagogue, le marchand de" farces et attrapes",Mr Papalardo et ses fûts de vin, les épiceries du quartier:Moussa,Mikki,"Ammi" Ali rue Lavoisier,les escaliers de la "rue des chats" menants à la rue du Dey,la petite fabrique de boîtes en carton,les tabacs du Globe á l'angle des rues de Dijon et Colmar. Que deviennent les gens de la rue de Colmar?Le 10:avec Mme Kerroum,Mr Robinet le peintre,Mme Maurice,Malika Annie,Bambino,sans oublier la famille Salah Fodel et père tous deux décédés.Le 8:avec les familles Ceretti,Serrer,Mimoun,Moatti,Prudhan,Moscatello et Selmoune, Le 6: Aznar, Ghanem et bien sûr Mammi. Rue du Dey: Riquelme prés de l'impasse du Sporting (2eme étage) Balzano, Sauvin rue de la Consolation. Flandre, Garcia Georges et la famille Addadaïne dans l'immeuble avec la plaque commémorative" Emile Maupat" rue de Dijon et tous les autres. Le p'tit bassin, rue de la Consolation avec la maison Jacques en hiver ( on gagne toujours, on perd jamais) et les pastéques et melons en été. La fontaine blanche au milieu de l'avenue des Consulats, la rue des moulins avec le café maure du ´père à Rachid, Slimane le charbonnier, Niia le laitier et le marché couvert avec ses étals de poisson, ses boucheries, ses couleurs et ses bruits, sans oublier ses " porteurs". Je crois que malgré le temps et la position géographique, nous conservons tous des souvenirs inoubliables dans nos mémoires et nos coeurs. Nous garderons toujours ce sentiment indéfinissable, comme une larme retenue.

Salut à tous et à toutes.