pied noir

Né à Bab El Oued - 1948 - ALGER

 

Liste des messages

De : ponsEnvoyer un mail

Le : 11/03/2024 11:50

je recherche Jean Yves Calafat sa grand mere dite Theresine habitait au
32 Avenue de la Bouzareah au troisième étages j habitais au 4 eme étages
Jean Yves est né rue Massenet
Je suis Isabelle je viens de retrouver votre message ou vous écrirait l ambiance qui régnait dans le Bar de mon pere . le votre allait prendre
l anisette et quelquefois vous allait avec lui prendre une limonade
Si par heureux hasard Jean Yves vous lisait le message répondait moi

bien a vous Jean Yves
non je n ai plus la queue de cheval


 

De : dahimEnvoyer un mail

Le : 24/02/2024 22:00

je suis née à climat de france en 1959, à l'age de 2 ans mes parents déménagent à BEO au 9 rue lavoisier; mon père travaillait à l'usine de fabrication d'anisette; juste en face de notre batiment. j'ai 2 frères et 2 soeurs. Mes soeurs et moi on a étudiés au collège Dijon, La directrice Melle Zopi et sa soeur dont je ne connais pas le nom. Mme Dejoinis, Mme Marchand Mme Trotard étaient enseignantes. Je connais toutes les maisons de ce quartier puisqu'on jouaient avec les enfants de notre âge. Quel bonheur d'avoir retrouver ce site et partager ces moments très agréales de mon enfance.



 

De : La clique des Messageries Envoyer un mail

Le : 23/02/2024 17:05


Nos origines prés de NAPLES (la TORRE del GRECO) au pied du VESUVE nous à transplanter à BeO
En bas de Notre dame d'Afrique dans la cité de la Consolation sur les bords de la Méditerranée qu'il à fallu traverser en 1962 PHilo et Jean Pierre ont vécu
Aujourd'hui chasser par le vent de l'histoire à Marseille sous le regard de Notre Dame de la Garde ,GUARGIULO Philomene nous quitte
Auprès de JPierre et tous les OUALIONES repose en paix

 

De : pierre antoine liguoriEnvoyer un mail

Le : 23/02/2024 12:30

Mes sinceres condoleances a la familles Gargulo

 

De : robles JosephEnvoyer un mail

Le : 23/02/2024 10:03


Toutes nos sincères condoléances à toute la famille Gargiulo, on pense beaucoup

à toi Franck, que ta maman repose en paix.

 

De : FAMILLE PAGANOEnvoyer un mail

Le : 22/02/2024 11:27

PHILO ET JEAN PIERRE NOUS GARDERONS QUE LES BONS INSTANTS PASSES ENSEMPBLE AU CABANON DES BOURGAILLES A ENSUES; SINCERES CONDOLEANCES

 

De : ChristianEnvoyer un mail

Le : 21/02/2024 18:25

Sincères condoléances à toute la famille GARGIULO. Courage FRANCK, que PHILOMENE repose en paix au côté de JEAN-PIERRE.
Christian

 

De : FASANO Pierre-Claude A.B.E.O.Envoyer un mail

Le : 21/02/2024 16:10

Bonsoir Amis de BAB-EL-OUED. Nous apprenons avec tristesse, le décès de Madame GARGIULO PHILOMENE, née CARAVANO, hier le 20 Février 2024, épouse de notre regretté Jean-Pierre GARGIULO, ( D.C.D.) Premier Président de notre association, connu de toutes et tous .Elle était la Maman de notre ténor FRANCK Elle était une enfant de notre cité de LA CONSOLATION. Ses obsèques auront lieu ce SAMEDI le 24 Février en l'église de SAINT GINIEZ a 10 H. En mon nom Personnel, avec mon épouse Christiane FASANO et de Monsieur René SANCHEZ, actuel Président de l'A.B.E O. et de tout le conseil d'administration. Nous présentons nos plus sincères condoléances a toute la Famille de PHILOMENE, Repose en paix l'AMIE au côté de ton époux JEAN-PIERRE

 

De : jean-Pierre LUCIDOEnvoyer un mail

Le : 12/02/2024 19:47

Vincent,
je veux à mon tour pour toi et toutes les familles touchées par le deuil de Mariuccia et en sa mémoire citer jean D'ORMESSON qui a écrit :

IL Y A QUELQUE CHOSE DE PLUS FORT QUE LA MORT, C'EST LA PRESENCE DES ABSENTS DANS LA MEMOIRE DES VIVANTS.

Jean-Pierre Lucido

 

De : Antoine/Tony BILLOTTAEnvoyer un mail

Le : 12/02/2024 17:07

Hubert Zakine
·
IL ETAIT UNE FOIS BAB EL OUED DE HUBERT ZAKINE...
CHAPITRE QUATRIEME
M¼URS ET TRADITIONS
LA RELIGION
LE CATHOLICISME
La ferveur des nouveaux arrivants oblige les autorités militaires à bâtir en toute hâte des chapelles pour assouvir le besoin de Dieu de ces exilés. Pour ces humbles gens, loin du pays natal où la prière est le seul luxe et la communion le seul repère, qui se signent du lever du jour au coucher du soleil et à chaque instant de la journée afin de conserver le lien qui les unit à l’Eternel et remercier le ciel de les bénir en terre d’Afrique, la quête de Dieu illumine leur misérable existence.
Les nouveaux maîtres du pays affectent plusieurs mosquées au culte catholique. En 1832, on fête le premier Noël en Algérie. Pour l’occasion, le Duc de ROVIGO inaugure l’église Saint Philippe, ex-Mosquée Djamâa Ketchawa, que les autorités musulmanes offrent aux nouveaux maîtres du pays en précisant : « Vous auriez pu la prendre. Vous avez la courtoisie de nous la demander! ».
Cette église sera détruite et reconstruite en 1843 en tant que Grande Cathédrale d’Alger.
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En 1838, l’arrivée de Mgr DUPUCH jette les bases de l’église d’Afrique après douze siècles de silence. Dés 1839, il réalise la transformation de la mosquée de la casbah désertée par son imam en église Sainte Croix. Lors de l’inauguration, le général DE BOURMONT plante lui-même la croix dans un geste symbolique de la France chrétienne en terre d’islam. Puis, le 27 Mars 1843, il ouvre la mosquée Djamâa Ali Bitchin, rue de la casbah, au catholicisme qui sera baptisée Notre Dame des Victoires. Son successeur, Mgr PAVY pose la première pierre de Notre Dame d’Afrique en 1854 et transforme l’église Saint Philippe en une vaste cathédrale. C’est Mgr LAVIGERIE qui, de 1867 à 1892, consolide l’½uvre de ses deux prédécesseurs. Il ouvre l’orphelinat de Ben Aknoun, multiplie le nombre de ses paroisses et consacre en 1872 la Basilique de Notre Dame d’Afrique. Il fonde en 1868 l’ordre des Missionnaires, les Pères Blancs dont le signe distinctif est représenté par le port de la barbe, du burnous et de la chéchia mais malgré tous les efforts de l’épiscopat, l’évangélisation des masses berbères échoue. Sous son diocèse, les Petites S½urs des Pauvres installent à la Bouzaréah une maison pour accueillir les vieilles personnes isolées.
Son ½uvre immense est récompensée par sa nomination au rang de cardinal puis d’archevêque. Monseigneur LAVIGERIE meurt en 1892 à Alger. On dénombre, alors, deux cathédrales, deux basiliques et plus de deux cents églises.
Mgr LEYNAUD prend la relève en 1917. Il sera le dernier grand archevêque de l’Algérie Française. Mgr DUVAL lui succède en 1954. Ce métropolitain ne gagnera jamais le c½ur des fidèles. il se garda de condamner les atrocités des ennemis de la France et s’attira les foudres de ses ouailles par son soutien à l’indépendance. La chrétienté en terre d’Islam fut son utopie. Il pensait naïvement que les « pieds noirs » adopteraient une Algérie nouvelle dont l’Islam serait décrété religion d’état. Il fit montre en la circonstance d’une méconnaissance totale du pays et de la mentalité de ses habitants. Le repli en métropole de quelques 800000 chrétiens sera un camouflet cinglant de l’histoire des hommes qui entérinera le choix des français d’Algérie comme la seule solution humaine possible.
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Les catholiques de Bab El Oued suivent l’évolution de la chrétienté en Algérie avec sérénité. Les églises SAINT VINCENT DE PAUL avenue Eugène Robe, SAINT LOUIS rue Léon Roches, SAINT JOSEPH Place Lelièvre et la chapelle SAINTE THERESE rue de Normandie ½uvrent à satisfaire leur spiritualité. Dominant Bab El Oued, la basilique byzantine de NOTRE DAME D’AFRIQUE, du haut de la colline, étend sa main sur les chrétiens et les musulmans comme le stipule le serment à l’intérieur de la crypte où trône la vierge noire.
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L’église Saint Joseph posée sur la Place Lelièvre comme une cerise sur un gâteau, est la plus ancienne maison de Dieu de Bab El Oued. Elle fut bâtie dans les années 1880 à l’initiative du diocèse d’Alger. C’est la baguette de l’architecte Théodore Alexandre CHEVALIER que s’éleva l’église de la Place Lelièvre.
Combien de baptêmes, de communions solennelles, de mariages, les cloches de ses deux campaniles ont célébrés en carillonnant de joie et de ferveur? Combien d’invités aux cérémonies, parés de leurs plus beaux atours, ont foulé le parvis encadré de ses deux charmants jardins? Combien de jeunes mariés subirent le mitraillage pacifique des photographes PETRUSA, REÜS ou KING PHOTO? Combien d’enfants bardés de hampes de rameaux amoureusement décorés de chocolats et de fruits confits se sont levés à la bénédiction des Abbés CASTERA et GAZIER? Combien de défunts ont reçu un dernier hommage du quartier au sein de cette église qui, de maison de Dieu, devînt maison des hommes tant les fidèles s’attachèrent aux maîtres des lieux hormis l’Abbé SCOTTO coupable d’avoir encouragé par ses discours et ses actes les menées subversives du F.L.N. ? Combien de souvenirs jalonnent l’existence de ce joyau du catholicisme au c½ur de Bab El Oued si pieux? Combien de fidèles reconnurent dans la lutte fratricide entre DON CAMILLO et PEPPONE le combat mené par l’Abbé CASTERA contre le communisme et son chef SERRANO que les cloches de Saint Joseph accompagnèrent toutefois à sa dernière demeure.
Saint Joseph courba l’échine sous les bombes, regarda ses fidèles refermer leurs persiennes et s’éloigner les yeux embués de larmes loin de Bab El Oued, de la Place Lelièvre et de son église. Alors, elle entama une dernière prière muette à jamais interrompue.
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Les cloches de l’église Saint Louis résonnent encore dans la tête et le c½ur de ses paroissiens de la rue Léon Roches, ce chrétien converti à l’Islam pour l’amour d’une jolie musulmane, qui partit à sa recherche après que le père de la belle l’ait vendue à un autre homme. Devenu secrétaire de l’Emir ABD EL KADER, il le dupa en lui faisant croire qu’il était un musulman de toujours. Lorsque la supercherie fut révélée, le « prince des croyants » se montra magnanime. Il lui confia son plus beau coursier et le renvoya chez les siens. La belle, retrouvée auprès d’un vieux mari, était morte entre temps.
L’église dont la première pierre est posée par monseigneur LEYNAUD le 6 mars 1942 sur un ancien stade de basket-ball, sera achevée et consacrée le premier dimanche de l’Avent 1945, date à laquelle sera célébrée la première messe par Monseigneur DAUZON, Auparavant, la petite chapelle devint un abri contre les bombardements. Dans cette église de 33 mètres de long et 22 de large dont le clocher culmine à 22,50 mètres, un service funèbre à la mémoire des soldats tués lors de la guerre 39-45 a lieu sur l’initiative de Monseigneur LAVIGERIE le 7 novembre 1945. Elle devient le temple des ex-résidents de la Marine relogés, entre autres, dans le quartier près du square Saint-Louis. Le père HILAIRE, alsacien-lorrain bon teint, devenu pied noir d’honneur par amour décerné, accueille les habitants du quartier avec un mot gentil pour chacun d’entre eux. Lors des processions, il précède les fidèles parmi les fidèles sans oublier ceux qui bordent les trottoirs sans se joindre à la fête de la vierge Marie, entre autres enfants, les élèves de l’école israélite de l’O.R.T toute proche.
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Saint Vincent de Paul, église sans parvis de la rue Eugène ROBE, dont l’entrée ne paie pas de mine, peut sembler faire pâle figure comparée aux autres édifices religieux de Bab El Oued mais toute maison de Dieu est belle comme est belle la communion des riverains de l’esplanade Nelson dont elle fait partie intégrante au même titre et plus encore, que le marché, le cinéma « Variétés », le cinéma « Majestic », la piscine olympique d’eau de mer d’El Kettani, Padovani ou les jardins Guillemin.
Les paroisses de Notre Dame des Victoires et de Saint Joseph ne parvenant plus à satisfaire les trop nombreux fidèles, les autorités religieuses construisent une vaste salle paroissiale sur un terrain loué par le curé DEYRIEUX. Mgr LEYNAUD achète le terrain en 1918. L’esplanade possède son église.
Ses Abbés CHOVET et STREICHER figurent en bonne place dans la mémoire de ses paroissiens, tant ils mirent du c½ur à l’ouvrage, tant la bonté de leur âme s’appuya sur la foi des fidèles. Ils administrèrent la paroisse comme ils l’eussent fait à la tête d’une cathédrale. Par opposition, les résidents de ce quartier que certains qualifaient de bourgeois, s’accommodèrent parfaitement de ce lieu de prière pourtant si dépouillé dans son apparence, faisant preuve en la circonstance d’une humilité à faire rougir la médisance.

 

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